Au recensement de 1911, le Lot comptait 205 769 habitants, 176 889 au recensement de 1921.

Selon les sources, entre 6500 et 8000 hommes ne sont pas revenus du Front (10% de l’effectif mobilisé).

Beaucoup de ceux qui sont revenus ont souffert des suites de guerre: blessures, intoxications au gaz, troubles psychologiques….

Les conséquences ont été très importantes dans ce département rural, dont 86% des habitants vivait de l’agriculture ou de petites entreprises familiales: tuileries, briqueteries, vanneries, conserves, imprimeries…

Les femmes, les personnes âgées, les plus jeunes ont dû pallier le manque de bras.

La préfecture a réquisitionné une grande partie de la production et du bétail pour les troupes. En 1918 la pénurie de farine était importante. La baisse du nombre des mariages, de la natalité, l’exode rural après-guerre, les décès dus à la grippe espagnole en 1918 ont contribué à désertifier le département.

Par contre, beaucoup de lieux d’accueil ont été ouverts pour accueillir les blessés.

Une seule entreprise a travaillé pour la défense nationale (usine de munitions qui employait 350 personnes à Cahors) elle a cessé ses fonctions à l’armistice, il n’était donc pas utile de développer le réseau routier et ferroviaire, par conséquent, les agglomérations sont restées des villes de taille moyenne.

Meyronne

Lachapelle-Auzac